CLASSIFICATION DES PERLES ET VALEUR
LA CLASSIFICATION ABCD DE LA PERLICULTURE DE POLYNESIE FRANÇAISE.
En tant que producteur de perles de Tahiti officiel (carte producteurN°102 atoll de Fakarava) , nous appliquons la classification suivante :
A est la lettre attribuée aux perles dont moins de 10% de la surface seulement présente quelques légères imperfections. Sur cette base il existe A+ ou TOP GEM sans aucun défaut, Également A- si le lustre diminue légèrement de la A
B est la lettre attribuée aux perles dont moins de 30% de la surface présente de légères imperfections. Sur cette base il existe B+ si la couleur est plus rare, Également B- si le lustre diminue légèrement.
C est la lettre attribuée aux perles dont moins de 60% de la surface présente de légères imperfections. . Sur cette base il existe C+ si la couleur est plus rare, Également C- si le lustre diminue légèrement.
D est la lettre attribuée aux perles dont plus de 60% de la surface présente des imperfections, sur des couleurs plus rares nous pourrons attribuer un D+ et inversement la dernière classée sera la D-
Il faut savoir également qu’en appairage de boucles d’oreilles cette classification peut être revue dans sa valeur de rareté, il est par exemple beaucoup plus difficile de trouver deux gouttes (drops) ou baroques identiques que deux rondes. Une paire de perles comme au poker n’abat pas toutes ses cartes
La biochimie de la nacre
La biochimie de la nacre, cet étonnant matériau produit par certains mollusques, révèle un exemple fascinant de la manière dont les organismes vivants peuvent créer des structures minérales complexes. La nacre, aussi connue sous le nom de « mère de perle », est composée principalement de carbonate de calcium sous forme d’aragonite, une de ses polymorphes cristallins. Cette structure minérale confère à la nacre son éclat iridescent et sa résistance remarquable.
Qu’est ce qu’une perle ?
La perle, cette concrétion calcaire de beauté et de mystère, a fasciné l’humanité à travers les âges, symbolisant la pureté, l’élégance et la richesse. Naturellement formées dans le manteau de certains mollusques bivalves, les perles sont le résultat d’un processus biologique fascinant : l’animal, en réponse à un irritant intrus (comme un grain de sable), sécrète de multiples couches de nacre, une substance brillante et résistante, enveloppant ainsi l’irritant et formant peu à peu une perle.
Perles d’eau douce
Les perles d’eau douce, principalement produites par la moule Margaritifera margaritifera, offrent une fascinante alternative aux perles traditionnelles de mer. Leur production, bien que similaire dans le principe à celle des perles marines, se distingue par l’absence de nucléation par une bille. À la place, des morceaux de manteau d’une autre moule d’eau douce sont insérés, permettant ainsi à la perle formée d’être entièrement composée de nacre, ce qui en augmente la solidité et influence grandement leur diversité de formes.
La perliculture
La perliculture, aussi connue sous le nom de nacroculture, est une pratique ancestrale et complexe qui a évolué pour devenir une industrie sophistiquée, contribuant significativement à l’économie de certaines régions du monde. Cette activité, qui consiste à cultiver des huîtres perlières pour en récolter des perles de qualité, a été transformée et perfectionnée au fil des siècles, passant d’expériences primitives à une véritable science.
On en parle dans la presse
National Geographic
Octobre 2010
Andrew McCarthy
Chasing the Black Pearl
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